14 heures - Le dernier feu s'éteint et première surprise, la Ferrari de Raïkkönen reste scotché sur la grille. Heureusement pour lui, l'électronique embarquée fait le job et le finlandais prend part à la fête en perdant tout le bénéfice de son excellente qualification. Hamilton en 1, Vettel en 2, Massa en 3 et Bottas en 4, les Williams sont au rendez-vous. Verstappen repasse d'entrée de jeu dans les stands pour solder une pénalité tandis que Maldonado abandonne et que Nasr doit repasser au stand suite à une touchette avec Grosjean qui n'en demandait pas tant et qui abandonnera dans le T2. la Belgique est déjà loin et chacun sait que l'écurie Lotus traverse des vents forts. Renault devrait faire une annonce de reprise cette semaine…
Raïkkönen poursuit sa remontée. Le voilà en P10 derrière Button, puis c'est Ericsson qui l'a dans ses rétros. Une fois de plus les McLaren sont à la ramasse, un véritable déchirement quand on connait le palmarès de ce constructeur hors norme. Sereinement, Hamilton gère sa course et ce sont déjà 4"5 qui le séparent de Vettel dont on attend plus de la Ferrari en course. Une pénalité de 5" pour Sainz au T11 qui en profite de mettre des pneus tendres.
A Monza, les F1 atteignent 350 km/h en pointe et plus de 70% de l'autodrome sont passés à pleine puissance. C'est dire si les mécaniques ne sont pas à la noce. Déjà plus de 8" au T15 séparent Hamilton de Vettel tandis que Rosberg bloque derrière Bottas. Rosberg qui joue l'undercut au T19 en rentrant au stand pour chausser des médiums. Les dés sont relancés d'autant que la manœuvre est gagnante pour Rosberg qui a aussi passé Massa. T22 - 12"7 entre Hamilton et Vettel. Ca commence à être chaud! Au T24, après avoir chaussé lui aussi des médiums, Perez est en bagarre pour la P8 avec Kvyat. La Force India est surprenante et se révèle très à l'aise en pointe.
A Monza, les F1 atteignent 350 km/h en pointe et plus de 70% de l'autodrome sont passés à pleine puissance. C'est dire si les mécaniques ne sont pas à la noce. Déjà plus de 8" au T15 séparent Hamilton de Vettel tandis que Rosberg bloque derrière Bottas. Rosberg qui joue l'undercut au T19 en rentrant au stand pour chausser des médiums. Les dés sont relancés d'autant que la manœuvre est gagnante pour Rosberg qui a aussi passé Massa. T22 - 12"7 entre Hamilton et Vettel. Ca commence à être chaud! Au T24, après avoir chaussé lui aussi des médiums, Perez est en bagarre pour la P8 avec Kvyat. La Force India est surprenante et se révèle très à l'aise en pointe.
Déjà la mi course et dans l'ordre nous avons Hamilton en tête, suivi de Vettel, Raïkkönen qui a refait son retard, Rosberg et Massa. Rosberg qui récupère la P3 dès le T28 malgré son moteur "largement rôdé" et monte à l'assaut de Vettel qui se retrouve déjà à 19" du premier de la classe. Hamilton qui reste au taquet en signant le meilleur tour en course 1'27.524, histoire de se mettre à l'abri au cas où… Derrière, la Ferrari de Vettel est de plus en plus capricieuse sans pour autant jouer la renonce… Derrière ce petit monde, Hülkenberg et Ericsson bataillent pour la P8 et au T43, Rosberg est revenu à 3"4 de Vettel.
Mode désolation pour les McLaren de Button et Alonso respectivement en P15 et P16. Cela fait 50 GP que McLaren n'a pas gagné et le moteur Honda est incapable de faire mieux. Grosse interrogation chez Mercedes au T48, quand Toto Wolf demande à l'ami Lewis d'attaquer sans lui donner plus d'explication. Tu sauras plus tard, lui dit-on! Surprenant, alors qu'il est confortablement installé en tête de la course. On décèle comme un malaise chez Mercedes. Est-ce que les ingénieurs prennent le risque de tester le moteur? Il faudra attendre la fin du GP pour connaitre la raison de cette incohérence… Au T50, le pauvre Alonso rend les armes et Bottas ne s'en laisse pas conter en collant aux fesses de Massa. A ce petit jeu, les Williams peuvent tout perdre… ou pas. Aucune consigne de course, les dés sont jetés. Coup de tonnerre au T51 avec l'explosion redoutée et désormais effective du moteur de Rosberg. Abandonner à 2 tours de l'arrivée, c'est cruel mais c'est aussi cela, la course ! Peut-être un peu trop d'excès de zèle avec une mécanique en préretraite…?
Mode désolation pour les McLaren de Button et Alonso respectivement en P15 et P16. Cela fait 50 GP que McLaren n'a pas gagné et le moteur Honda est incapable de faire mieux. Grosse interrogation chez Mercedes au T48, quand Toto Wolf demande à l'ami Lewis d'attaquer sans lui donner plus d'explication. Tu sauras plus tard, lui dit-on! Surprenant, alors qu'il est confortablement installé en tête de la course. On décèle comme un malaise chez Mercedes. Est-ce que les ingénieurs prennent le risque de tester le moteur? Il faudra attendre la fin du GP pour connaitre la raison de cette incohérence… Au T50, le pauvre Alonso rend les armes et Bottas ne s'en laisse pas conter en collant aux fesses de Massa. A ce petit jeu, les Williams peuvent tout perdre… ou pas. Aucune consigne de course, les dés sont jetés. Coup de tonnerre au T51 avec l'explosion redoutée et désormais effective du moteur de Rosberg. Abandonner à 2 tours de l'arrivée, c'est cruel mais c'est aussi cela, la course ! Peut-être un peu trop d'excès de zèle avec une mécanique en préretraite…?
Et toujours cette bagarre entre les 2 pilotes Williams qui ne lâchent rien; Ca doit stresser ferme dans le stand du constructeur… Suzy, Claire, Frank, on vous aime… Au 53 et dernier tour, Massa est toujours devant, offrant aux spectateurs une jolie leçon de pilotage accompagnée d'un grand zeste de compétence et d'expérience. Le privilège de l'âge… sans doute? Voilà déjà le drapeau à damiers et c'est la Mercedes d'Hamilton qui franchit la ligne en premier, suivi à distance… respectable (24" tout de même") de la Ferrari de Vettel pour le plus grand bonheur des Tifosis déchainés. Et c'est la Williams de Felipe Massa qui clôt ce joli podium.
Mais déjà, la fête est un peu gâchée au sein des stands, puisque les Mercedes sont sous investigations suite à des pressions de pneumatiques non respectées qui auraient favorisé les performances de voitures allemandes. Avec à la clé, le risque pour Mercedes d'être disqualifié et de laisser la victoire à Vettel… Une victoire, certes… mais sur tapis vert… Il faudra attendre les conclusions de la FIA… ■
Mais déjà, la fête est un peu gâchée au sein des stands, puisque les Mercedes sont sous investigations suite à des pressions de pneumatiques non respectées qui auraient favorisé les performances de voitures allemandes. Avec à la clé, le risque pour Mercedes d'être disqualifié et de laisser la victoire à Vettel… Une victoire, certes… mais sur tapis vert… Il faudra attendre les conclusions de la FIA… ■
L'AVIS DE PIRELLI
En remportant le Grand Prix d'Italie après avoir respecté une stratégie d'un arrêt aux stands, le pilote Mercedes Lewis Hamilton accentue son avance en tête du championnat du monde. Le Britannique décroche à cette occasion son 50e succès avec Mercedes, en s'étant montré le plus rapide à l'issue de toutes les séances d'essais libres, avec en prime la pole position et le meilleur tour en course. Pour parachever son œuvre, c'est avec une avance de 25 secondes qu'il coupa la ligne d'arrivée.
Calquant sa stratégie sur le leader, Sebastian Vettel se classe en 2e position de la course, l'intégralité du Top-10 s'alignant par ailleurs sur ce choix tactique. La majorité s'est ainsi élancée avec les gommes tendres avant de basculer sur les medium. 8e de l'épreuve alors qu'il partait depuis la 19e place en raison d'une pénalité, le pensionnaire du team Red Bull, Daniel Ricciardo, est pour sa part le pilote le mieux classé de ceux qui ont opté pour un départ en " medium ".
Kimi Râikkönen fut également l'auteur d'une impressionnante remontée qui, grâce à une stratégie à un arrêt et avec une combinaison tendres-medium, lui vaut de se hisser en 5e position alors qu'il fermait la marche dans le premier tour pour cause de mauvais départ.
Si Hamilton domina outrageusement les débats, la lutte a fait rage dans le peloton de chasse et les places dans les points n'ont été attribuées que dans le tout dernier tour.
Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : " Comme il est de coutume, nous avons vécu une expérience fantastique à Monza et l'ambiance créée par les fans a sans doute été la plus enthousiaste de toute la saison. Pour un circuit qui accueille la F1, on ne peut rêver meilleure communion. Lewis Hamilton a mené la course idéale pour Mercedes et mérite cette victoire acquise grâce à une stratégie à un arrêt, parfaitement exécutée. Il y a également eu de splendides batailles derrière lui à tous les niveaux du plateau et, en dépit de la faible usure qui caractérise cette piste de Monza, l'option d'un seul pit-stop est vite devenue le choix par défaut de l'ensemble de la grille. "
Calquant sa stratégie sur le leader, Sebastian Vettel se classe en 2e position de la course, l'intégralité du Top-10 s'alignant par ailleurs sur ce choix tactique. La majorité s'est ainsi élancée avec les gommes tendres avant de basculer sur les medium. 8e de l'épreuve alors qu'il partait depuis la 19e place en raison d'une pénalité, le pensionnaire du team Red Bull, Daniel Ricciardo, est pour sa part le pilote le mieux classé de ceux qui ont opté pour un départ en " medium ".
Kimi Râikkönen fut également l'auteur d'une impressionnante remontée qui, grâce à une stratégie à un arrêt et avec une combinaison tendres-medium, lui vaut de se hisser en 5e position alors qu'il fermait la marche dans le premier tour pour cause de mauvais départ.
Si Hamilton domina outrageusement les débats, la lutte a fait rage dans le peloton de chasse et les places dans les points n'ont été attribuées que dans le tout dernier tour.
Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : " Comme il est de coutume, nous avons vécu une expérience fantastique à Monza et l'ambiance créée par les fans a sans doute été la plus enthousiaste de toute la saison. Pour un circuit qui accueille la F1, on ne peut rêver meilleure communion. Lewis Hamilton a mené la course idéale pour Mercedes et mérite cette victoire acquise grâce à une stratégie à un arrêt, parfaitement exécutée. Il y a également eu de splendides batailles derrière lui à tous les niveaux du plateau et, en dépit de la faible usure qui caractérise cette piste de Monza, l'option d'un seul pit-stop est vite devenue le choix par défaut de l'ensemble de la grille. "
CLASSEMENT DU GP D'ITALIE | |||
PILOTES | ECURIES | TEMPS | |
1 | L.Hamilton | Mercedes | 1.18.00.688 |
2 | S.Vettel | Ferrari | +25.042 |
3 | F.Massa | Williams Mercedes | +47.635 |
4 | V.Bottas | Williams Mercedes | +47.996 |
5 | K. Raïkkönen | Ferrari | +1.08.860 |
6 | S.Perez | Force India Mercedes | +1.12.783 |
7 | N.Hülkenberg | Force India Mercedes | +1 tour |
8 | D.Ricciardo | Red Bull Racing Renault | +1 tour |
9 | M.Ericsson | Sauber Ferrari | +1 tour |
10 | D.Kvyat | Red Bull Racing Renault | +1 tour |
11 | C.Sainz Jr | STR Renault | +1 tour |
12 | M.Verstappen | STR Renault | +1 tour |
13 | F.Nasr | Sauber Ferrari | +1 tour |
14 | J.Button | McLaren Honda | +1 tour |
15 | W.Stevens | Marussia Ferrari | +2 tours |
16 | R.Mehri | Marussia Ferrari | +2 tours |
17 | N.Rosberg | Mercedes | +3 tours |
18 | F.Alonso | McLaren Honda | +3 tours |
ABANDONS | |||
R.Grosjean | Lotus Mercedes | ||
P.Maldonado | Lotus Mercedes | ||
MEILLEUR TOUR EN COURSE | |||
T48 | L.Hamilton | Mercedes | 1:26.672 |
CLASSEMENT DES PILOTES F1 | |||
Rang | Pilotes | Points | |
1 | L.Hamilton | 252 | |
2 | N.Rosberg | 199 | |
3 | S.Vettel | 178 | |
4 | F.Massa | 97 | |
5 | K.Raïkkönen | 92 | |
6 | V.Bottas | 91 | |
7 | D.Kvyat | 58 | |
8 | D.Ricciardo | 55 | |
9 | R.Grosjean | 38 | |
10 | S.Perez | 33 | |
11 | N.Hülkenberg | 30 | |
12 | M.Verstappen | 26 | |
13 | F.Nasr | 16 | |
14 | P.Maldonado | 12 | |
15 | F.Alonso | 11 | |
16 | C.Sainz Jr. | 9 | |
17 | M.Ericsson | 9 | |
17 | J.Button | 6 | |
19 | R.Merhi | 0 | |
20 | W.Stevens | 0 | |
CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS F1 | |||
1 | Mercedes | 451 | |
2 | Ferrari | 270 | |
3 | Williams | 188 | |
4 | Red Bull | 113 | |
5 | Force India | 63 | |
6 | Lotus Mercedes | 50 | |
7 | STR Renault | 35 | |
8 | Sauber Ferrari | 25 | |
9 | McLaren | 17 | |
10 | Marussia Ferrari | 0 |